Climatisation du passé.

Personne, sauf dans les films (ou dans les rêves) ne dispose de la fameuse DeLoréan qui permet de voyager dans le temps… Pour la climatisation du passé ce n’est pas un souci, car il n’y a pas besoin de remonter très loin…

On peut se souvenir que Willis Haviland Carrier de Brooklyn au début du 20ème siècle a été considéré comme « l’inventeur » de la climatisation au sens moderne (les romains utilisaient, entre autres, l’eau de leurs aqueducs pour refroidir les murs…). 

On sait aussi que les premiers bureaux climatisés datent des années 50/60 et que les années 70 (beaucoup s’en souviennent) voient se développer les premières climatisations réversibles…mais demain ? 

Climatisation de demain.

Vers quoi va-t-on ? Si nul ne sait, bien sûr, comment sera la clim du futur, on peut jouer au jeu des pronostics, voire de la science fiction…

On peut d’abord supposer que les axes de développement et d’amélioration concerneront: les économies d’énergie (et d’argent), le confort, la commodité car cela constitue l’un des sens du progrès ces dernières années, la préservation de l’environnement car le sujet devient vital…

La climatisation sera de plus en plus utile pour protéger notamment les plus fragiles (bébés, malades, personnes âgées) des chaleurs qui augmentent régulièrement alors même qu’il faut aussi lutter contre ce qui favorise le réchauffement. Cette contradiction moderne sera peut-être résolue par des climatisation à fluides coresponsables (donc à très faible impact) et des matériaux prévus pour pouvoir être recyclés. 

Bien entendu, on imagine que des connections avec les énergies renouvelables, de mieux en mieux captées, seront mises en place. 

On peut, encore plus loin, prévoir une progression avec des technologies très innovantes qui conservent et relâchent la chaleur, une mixité avec les dispositifs de climatisation passifs et/ou naturels favorisés par les progrès de l’architecture. 

Par ailleurs, la technologie du futur proposera probablement une assistance domotique de plus en plus performante qui favorisera le confort des pros et des particuliers. Ainsi les commandes à distance seront de plus en plus faciles à utiliser et de plus en plus performantes. 

On peut imaginer aussi une maison qui gère à la fois le meilleur confort et les meilleures économie d’énergie en fonction des habitants pris individuellement (la grand mère âgée, le bébé, le père qui a une angine, l’ado etc.) et des usages. 

L’IA et la climatisation

L’intelligence artificielle jouera un rôle important  dans la gestion du bruit, des taux d’humidité, des problématiques de santé, de la qualité de l’air, avec des systèmes de clim qui s’auto analyseront pour s’optimiser à chaque instant. Une clim éco-responsable, économique, couplée avec des énergies respectueuses et peu coûteuses qui s’auto-gère en analysant des dizaines de données…c’est peut-être l’un des devenirs de la clim. 

Il est encore probable que l’esthétique et la discrétion jouent aussi leur rôle. Ces clim intelligentes seront, peut-être, de plus en plus connectées à d’autres fonctions de la maison ou du bureau dans des appareils compacts, miniaturisés, invisibilisés ou esthétisés, pour se fondre sans bruit, sans encombrement, sans l’univers su quotidien. 

Le travail de miniaturisation et de discrétion sonore et visuelle sera, on peut l’imaginer et/ ou le souhaiter, raccordé à une progression dans la diminution des déchets électro-ménagers et industriels. Dans cet ordre d’idées, le travail sur la durabilité des appareils et des matériaux, sur le recyclage et la nature moins polluante des composants (y compris en fin de service) est un axe déjà réfléchi. 

Un air à bonne température, silencieux, sans pollution, invisible et adapté à chacun…on peut aussi espérer que cela aille aussi avec une démocratisation de ces progrès.